Uralchem organise sa propre session au Forum Russie-Afrique sur les moyens efficaces d’éliminer la faim en Afrique. Uralchem, l'un des principaux fournisseurs d'engrais minéraux russes en Afrique, a organisé une session intitulée «Stabiliser le marché des engrais pour éradiquer la faim dans les pays africains» dans le cadre du deuxième Forum économique et humanitaire Russie-Afrique.
Des dirigeants de pays et de régions, des responsables d'organisations russes et africaines directement liées à la sécurité alimentaire en Afrique ont participé à cette session: Emmerson Mnangagwa, président de la République du Zimbabwe, Kassim Majaliwa Majaliwa, premier ministre de la République unie de Tanzanie, Nikita Gusakov, directeur général d'EXIAR et premier vice-président du Centre rusqse d'exportation, Salis Karakotov, académicien de l'Académie des sciences de Russie, Dmitry Makhonin, gouverneur de la région de Perm, Mohamed Heouaine, président du conseil d'administration de l'Association arabe des engrais (AFA), Mikhail Yurin, vice-ministre de l'industrie et du commerce de la Fédération de Russie, et Dmitry Konyaev, PDG d'Uralchem.
La modératrice était Irina Abramova, directrice de l'Institut de l'Afrique de l'Académie des sciences de Russie.
La réunion a permis d'identifier les principaux défis qui entravent le développement de l'agriculture dans les pays africains. En outre, des solutions spécifiques et des formats de coopération ont été proposés en utilisant les fournitures et les technologies russes, qui peuvent assurer la sécurité alimentaire du continent africain.
Dmitry Konyaev, PDG d'Uralchem:
L'Afrique dispose d’un énorme potentiel en termes de développement agricole et de croissance de la consommation d'engrais. Aujourd'hui, environ 20 kg d'engrais sont appliqués par hectare dans les pays d'Afrique subsaharienne, mais dans un avenir prévisible, ce chiffre pourrait atteindre 100 à 150 kg, ce qui pourrait résoudre radicalement le problème des pénuries alimentaires sur le continent. Ce que l'on appelle la «révolution verte», une transformation radicale de l'agriculture, qui a eu lieu dans de nombreux pays du monde au cours de la seconde moitié du XXe siècle, arrivera en Afrique à un niveau technologique complètement nouveau pour la science agraire.
Nous sommes prêts à participer à ce processus et à contribuer au développement du secteur agricole du continent, notamment par la création d'entreprises communes pour la distribution sur les marchés locaux et le transfert de technologies modernes. En collaboration avec les gouvernements africains, nous pouvons créer un nouveau grand marché pour la consommation d'engrais et résoudre définitivement le problème de la faim en Afrique.